« SIX POUPEES » - METHODE D’EVALUATION DE LA CAPACITE DE SOCIABILISATION DE L’ENFANT A TRAVERS LE JEU.
Tatiana Poukhova. Moscou
Traduction : Odile Maurice, Natacha Tissot
RESUME
Le jeu sert d’indicateur de développement de l’enfant et le psychologue a besoin d’instruments de diagnostic précis, qui intègrent le caractère propre du jeu. De nombreuses études confirment que le contenu du jeu dépendra de l’expérience propre et des propres représentations de l’enfant. Dans de nombreux contes populaires on utilise un moyen qui permet de plonger symboliquement l’enfant dans un environnement d’objets familiers afin d’aider l’imaginaire de l’enfant. Dans le jeu sur «famille » l’enfant nous fait la démonstration de sa capacité de socialisation. L’évaluation chiffrée simplifie le problème de la comparaison des jeux à l’intérieur d’un groupe d’âge et donne la possibilité de marquer objectivement les différences certains groupes.
Mots-clefs : le jeu de l’enfant en « famille », l’évaluation chiffre, capacité de socialisation
ABSTRACT
It is well known that a play indicates the level of development of a child. So, psychologists need a diagnostic tool which is based on features of child play. There are many researches which confirm that contents of play depend on the experience of the child and his own understanding of environment world. Many fairy tales use a trick of embedding of a child in the world of home use subjects in order to help to his imagination. Playing in "family" the child demonstrates his socialization capacities. The proposed numerical assessment of children play simplifies the task of comparison of children inside of one age group.
Key words: play, child, social competence, numerical assessment of play.
1/ GENERALITES :
Tout au long de notre vie, nous pouvons découvrir tout ou partie d’un grand nombre de jeux. Beaucoup a été écrit sur le jeu, pourtant la nature même du jeu reste encore floue. Des philosophes, des poètes, des politiques et des pédagogues ont beaucoup réfléchi sur le phénomène du jeu.
Le jeu constitue une part très importante de la vie de l’enfant. Les psychologues ont tenté de percer le mystère de l’apparition du jeu, de son sens caché, de son rôle dans le développement global de la personnalité.
Tout pédopsychiatre a planché sur ces phénomènes. Piaget, Winnicott, Bettelheim ont consacré des livres entiers au phénomène du jeu. Dans la psychologie scientifique on peut distinguer plusieurs aspects dans lesquels on étudie les différents types de jeux.
Simplement énumérer tous les jeux existants s’avérerait extrêmement difficile. Chaque jeu possède des caractéristiques très différentes des autres jeux. Pour être clair, il est nécessaire de préciser à chaque fois dans quelle catégorie se situe le jeu dont on parle.
Il existe une classification approximative des jeux :
. les jeux psychomoteurs,
. les jeux symboliques,
. les jeux avec des règles,
. les jeux de rôles.
Si le psychologue travaille avec des enfants, il doit parfaitement comprendre la spécificité du jeu, son rôle et sa place dans le développement de la personnalité. Des jeux différents exigent de l’enfant des savoir-faire différents et des aptitudes différentes. La psychologie pratique utilise le jeu à deux titres : comme diagnostic et comme outil thérapeutique. Mais on ne peut dans les faits dissocier ces deux applications. Au cours de la « ludothérapie », le psychologue doit interpréter ce qu’il observe et donc établir un diagnostic. Les possibilités d’interprétation du jeu sont souvent multiples et donc sources d’erreurs, pouvant parfois entraîner des conclusions contraires. A plusieurs reprises, il y a eu des tentatives d’élaborer des méthodes de diagnostic dans lesquelles la manière de jouer elle-même servait d’objet d’évaluation.
Le psychologue doit également être attentif à ce que le diagnostic ne traumatise pas l’enfant. En effet, certains enfants sont très affectés s’ils ne parviennent pas à résoudre le problème qui leur est soumis.
Le jeu est pour l’enfant une activité naturelle. Personne d’impose à l’enfant de jouer, il se met toujours à jouer spontanément. L’adulte peut avoir une influence sur le choix d’un jeu, proposant à l’enfant tel ou tel jouet, mais le déroulement du jeu lui-même dépend entièrement de la volonté de l’enfant. L’envie spontanée de jouer et la durée du jeu nous laissent penser que le jeu constitue en lui-même la composante indispensable du développement de l’enfant, voire son environnement premier.
C’est pourquoi pour le psychologue le jeu sert d’indicateur de développement de l’enfant et le pédopsychiatre a besoin d’instruments de diagnostic précis, qui intègrent le caractère propre du jeu, c’est-à-dire l’activité naturelle et favorite de l’enfant.
Nous avons éprouvé la nécessité d’élaborer une telle méthode car, d’une part elle donnait la possibilité d’utiliser un barème chiffré, d’autre part elle introduisait un matériel de stimulation très précis, et enfin, permettait de garder la liberté d’action dans le jeu.
2/ DESCRIPTION DE LA METHODE « SIX POUPEES » :
Nous pouvons soumettre un thème de jeu en proposant à l’enfant un ensemble de jouets liés à ce thème et placer l’enfant dans une pièce en compagnie de ces seuls jouets. De nombreuses études confirment que le contenu du jeu dépendra de l’expérience propre et des propres représentations de l’enfant. Le jeu symbolique fait naître tout un flux d’associations d’idées. Dans de nombreux contes populaires on utilise un moyen qui permet de plonger symboliquement l’enfant dans un environnement d’objets familiers afin d’aider l’imaginaire de l’enfant. Car pour imaginer une situation symbolique donnée l’enfant est obligé de se référer à son vécu. L’expérience du petit enfant est pour le moment liée à des événements simples de la vie. C’est pourquoi nous avons voulu qu’il joue avec ce qui l’entoure, la famille. Pour provoquer ce type de jeu, il faut des jouets qui servent aux actes de la vie quotidienne : manger, dormir, se distraire. Pour que l’enfant puisse distribuer les rôles à sa guise, nous avons mis à sa disposition six poupées : trois du sexe féminin et trois du sexe masculin.
C’est assez pour des rôles les parents, les enfants, les grands-parents. L’enfant peut a son choix distribuer les rôles comme il veut. Nous lui avons donné également 20 pièces de mobilier miniatures et très simples : des chaises, des lits, des fauteuils, des tables, un téléviseur, un réfrigérateur, et ctr. Tous les jouets étaient assez petits et le jeu se déroulait sur une table. Cette façon de jeu on appelle « le jeu de régisseur ».
Nous avons scrupuleusement respecté les conditions de cette expérience ces conditions doivent être prises en compte lors du jeu : c’est-à-dire, toujours les mêmes jouets en nombre identique et l’absence d’autres personnes ou d’autres objets dans la pièce. C’est très important !
Cet ensemble des jouets est séduisant dans la pièce vide. Six figures des poupée l’entraînent jouer. Si l’enfant joue ce jeu en solitaire il assume tous positions de chaque personnage. L’enfant commençait à jouer volontiers, en accompagnant chacun de ses gestes par des mots. Ce besoin de parler de l’enfant pendant le jeu nous a justement fourni un matériau concret pour notre étude. En déplaçant chaque jouet, l’enfant ressent le besoin à travers les mots de préciser l’idée symbolique qui se cache derrière le geste. Il nous fut donc facile d’enregistrer ses commentaires. Ce jeu ne représente pas une histoire structurale et peut être définis comme des séries d’épisodes courts. Voila un exemple du jeu d’une fille à six ans, qui nous montre comment ce jeu se déroule.
Texte un des jeux
“Là cette fille va manger. Ils mangent. Ils vont dans le réfrigérateur. On va les mettre dans la salle de bains. Lui maintenant il va voir la télé. Elle aussi. Papa allume la télé. Après les enfants sortent de la douche. Elle sort. Après elle va se maquiller. Ils regardent la télé et lui il n'a pas de chaise, il s'assoit sur la table et puis l'autre son frère prend une chaise dans la cuisine. Puis il sort de table. On va le mettre là. Et maman elle joue du piano. Il a encore un petit creux lui. Et là il mange. On lui verse un peu de thé.
Ils jouent à l'ordinateur. Papa va jouer à l’ordinateur. Là tout le monde va se coucher. Il faut que tu te débarbouilles toi et puis les autres ils vont dormir ailleurs. Toi tu dors là. Elle est assise sur quoi ? Celle-là elle dort ici. Elle aussi et lui il dort là. Voilà. Ils dorment tous. Elle va sur le lit de sa sœur et lui va sur le lit de son frère et lui sur le lit de son frère. Puis voilà. Et maman, elle s'assoit et elle joue de l'ordinateur. Et lui il n'a pas regarder le télé. Et voilà. Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que je fais encore ? Elle se maquille Après qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce que je fais ? Lui il va aller mettre la voiture. Il la met là. »
Chacun de ces commentaires fut analysé. Nous avons isolé et répertorié toutes les actes symboliques commentés par les enfants. Le nombre d’actes obtenu a servi de base à cette expérience Le score total dont cette fille a obtenu est environ 20 points. . Le score total varie entre 0 et 60 points. Les données ont été codées au moyen de la grille d’évaluation pour le jeu « Six poupées ». Différentes variables d’employer des rôles ont été prises en compte.
Au bout d’une à deux semaines chaque enfant a obtenu les mêmes notes que le premier jour. On peut affirmer sans le moindre doute que cette expérience fut très agréable pour les enfants. De nombreux enfants ont même exprimé leur désir de refaire ce jeu. Et nous considérons comme essentiel que l’environnement dans lequel s’est déroulée cette étude soit très confortable et suffisamment naturel pour les enfants.
3/ EXPOSE DES RESULTATS :
La capacité de socialisation de l’enfant commence à se forger à travers la représentation que l’enfant a du monde qui l’entoure. Lev Vygotski avait affirme, que le milieu humain joue ici un rôle essentiel, notamment dans les processus d’appropriation du savoir transmis par une culture donnée. Un comportement social adéquat nécessite de pouvoir estimer correctement les expressions émotionnelles d’autrui, via son visage ou sa voix, d’estimer les conséquences positives ou négatives d’une action, de prendre en compte le point de vue de l’autre. Il apparaît en fait que le comportement social est le résultat d’un ensemble complexe de compétences cognitives, affectives et comportementales, interagissant les unes avec les autres.
Depuis sa naissance l’enfant est entouré d’un petit groupe de proches : papa, maman, la grand-mère, le grand-père, la tante, l’oncle, le frère, la sœur. Toutes ces personnes sont prises dans le tourbillon de la vie quotidienne. Les simples actes de la vie quotidienne qui consistent à satisfaire les besoins vitaux, s’enregistrent et s’accumulent dans l’inconscient de l’enfant. Quel est ce processus ? Maintenant nous pouvons affirmer qu’il passe par le jeu et grâce au jeu. Un parent observateur vous dira que les enfants passent le plus clair de leur temps à jouer. Et même davantage qu’il n’y paraît. Dans le jeu l’enfant à la possibilité de refaire et de comprendre des scénarios dans lesquels il n’est pas habituellement admis ou ne joue qu’un rôle passif.
Qu’observons-nous réellement lorsque nous examinons de près le jeu symbolique « à la famille » ? Dans le déroulement de ce jeu l’enfant entrouvre pour nous ses représentations de la famille. Sont ils larges ou pauvres ? Dans ce jeu l’enfant nous fait la démonstration de sa capacité de socialisation.
Ce sont les enfants qui font preuve d’une excellente capacité de socialisation qui obtiennent les meilleures notes. Ces enfants sont capables d’observer ce qui se passe autour d’eux, à quoi s’occupent leurs proches. La famille que l’enfant nous montre dans son jeu correspond à l’image qu’il a de la famille et de son fonctionnement.
Les enfants qui ont entre trois et sept ans, qui ont fait l’objet de notre expérience, ne sont habituellement pas encore impliqués par les adultes dans les actes du quotidien et les taches ménagères. C’est grâce au jeu uniquement que l’enfant peut intérioriser ces actes et précisément aussi à travers le jeu qu’il nous montre ses propres représentations de la famille. Les données de la littérature sont assez explicites à cet égard.
Nous avons rassemblé environ 200 protocoles de jeux d’enfant. Ce travail a nécessite une grande attention. Le score total varie entre 0 et 60 point. Les enfants qui ont ramasse plus de points sont tells, gui savent toujours comment se conduire. L’évaluation chiffrée simplifie le problème de la comparaison des jeux à l’intérieur d’un groupe d’âge et donne la possibilité de marquer objectivement les différences liées à l’âge.
C’est précisément grâce aux évaluations chiffrées que nous observons les transformations qualitatives et quantitatives. L’amélioration de la capacité propre de socialisation augmente le flux des associations d’idées et donne à l’enfant la possibilité de nous faire assister à un jeu beaucoup plus clair et plus construit. La capacité de faire des associations et de remarquer les analogies dans son propre entourage permet à l’enfant de comprendre à son tour le degré de sa capacité de socialisation.
4/ PARTICULARITES DE CERTAINS GROUPES :
La formation des représentations de la famille dépend non seulement de l’entourage de l’enfant mais aussi de ses propres capacités de perception, de ce qu’il a envie de remarquer autour de lui et de ce qu’il souhaite mémoriser. L’image de famille est en quelque sorte un « symptôme a l’envers », indice de la bonne santé psychique. Il est donc apparu que l’on peut constater et décrire certaines particularités de jeu attachées à chaque situation du développement propre de l’enfant.
4.1. Le premier groupe qu’il faut évoquer est le groupe des enfants autistes. Ces enfants éprouvent des difficultés à communiquer et à se comporter dans la vie quotidienne. Nous savons que ces enfants sont incapables de se livrer à un jeu symbolique. Nous avons proposé notre choix de jouets à des enfants considérés comme autistes. Ces enfants, soit ne jouaient pas du tout avec ces jouets, soit n’arrivaient à représenter qu’une ou deux actions symboliques. Et après ils perdaient tout l’insert a ces jouets et nous n’avons pas pu éveiller l’insert des ces enfants.
4.2. Le deuxième groupe de quoi on parle, les enfants présentant un retard dans leur développement mental. Ils ont obtenu des résultats très contrastés lors de notre expérience. Dans la majorité des cas, il existe des dissociation ente les capacités préserves et les capacités déficitaires. On sait qu’un retard mental est parfois accompagné d’une excellente mémoire. Les enfants qui se trouvent dans ce cas de figure ont de bonnes facultés de socialisation et des capacités de communication bien développées. Ca ressemble un peu étrange mais c’est vrai. Dans ces cas là, le jeu sur sujet « la famille » donne d’assez bons résultats, c’est-à-dire qu’il génère de nombreuses actions symboliques différentes. Mais, bien sur, ces frases sont souvent simples. Il s’agira soit d’optimiser ses capacités déficitaires, soit d’exploiter ses capacités préserves.
4.3. Nous avons réussi à mettre en évidence certaines particularités apparaissant dans le jeu des enfants qui présentaient un syndrome de type psychopathe. Nous pouvons donc espérer que cette méthode pourra être appliquée au cours d’une thérapie pour un diagnostic plus précis, en combinaison bien sûr avec d’autres méthodes.
4.4. Il faut également évoquer le groupe des enfants schizophrènes.
On pose rarement ce diagnostic chez les enfants en bas âge, bien que de tels cas existent. Ces patients peuvent présenter des troubles de différents processus psychiques. La schizophrénie interroge la nature de la représentation mentale et du langage, comme celle du lien avec autrui et du rapport au monde. Un tel enfant témoignera toujours au cours du jeu d’une altération, imputable à sa maladie, de sa propre vision du monde. Il confond par exemple les objets et les êtres vivants. Il attribue des actions symboliques à des objets qui habituellement ne sont que des objets de l’activité humaine.
Au cours de son jeu, cet enfant fera agir non pas des personnages « la mère » ou «le père », mais par exemple, un meuble. Chez lui ce le lit qui bouge, les chaises qui marchent et le frigo qui s’attrape. Ces enfants incluent parfois dans leur jeu des répétitions stéréotypées d’une même action symbolique. Cette particularité ne se rencontre pas dans le jeu des enfants qui ont un retard mental. Face à de telles situations le psychologue doit bien évidemment garder toute sa réserve puisque son rôle ne consiste pas à établir un diagnostic médical.
5/ CONCLUSION :
Le jeu garde toujours un certain mystère qui nous pousse à tenter de le percer. Etudier le jeu est une chose agréable et toujours très difficile. Derrière chaque attitude d’un enfant qui joue on détecte des processus intérieurs complexes. Nous voyons si souvent des enfants se prêter au jeu symbolique que cela nous semble être un processus très simple.
Mais lorsque ce type de jeu n’apparaît pas chez l’enfant, nous ne pouvons faire rien. Nous sommes troublés devant une personne vivant dans un monde imaginaire qui a perdu tout lien avec la réalité. Nous pouvons définir le jeu selon trois angles :
1/ Le jeu est un espace psychologique à l’intérieur duquel se développe le psychisme de l’enfant.
2/ Dans l’enfance, le jeu s’accompagne toujours de comportements particuliers. Ces comportements particuliers sont toujours accessibles par l’observation de l’enfant en train de jouer.
3/ Le jeu peut constituer un outil objectif d’évaluation du développement de l’enfant, car il est une activité naturelle de l’enfant.
Le jeu symbolique chez l’enfant est lié à une concentration naturelle, et aussi à la capacité de voir les analogies. En orientant d’évaluer de cette façon, nous tentons de comprendre comment s’organisent les échanges de l’enfant avec son environnement, quelles sont ses difficultés manifestes et quelles sont ses compétences à contourner ou compenser ces dernières. Il est communément admis que la méthode des «Six poupées » permet d’évaluer la capacité de socialisation et les aptitudes de communication de l’enfant.
Pour le psychologue l’utilisation du jeu symbolique en tant que moyen de diagnostic est très utile s’il a la possibilité d’appliquer un barème de notes. Grâce aux données chiffrées nous pouvons utiliser cette méthode « Six Poupées » à des fins de recherche. Dans ce cas il devient nécessaire de créer des tableaux normatifs pour chaque langue.
Les appréciations normatives sont intéressantes précisément parce qu’elles permettent de mieux connaître chaque individualité. L‘évaluation de la capacité de socialisation indique les ressources ainsi que les risques possible pour le développement de l’enfant. Dans une perspective clinique et thérapeutique la méthode « Six Poupées » est exceptionnellement intéressante.
Le jeu symbolique est une étape importante de la croissance de l’enfant. Connaître cette étape trop tardivement nuit au développement normal de l’enfant et conduit à des troubles divers. La diversité des individus rend sans doute le monde plus intéressant à vivre. Quant à l’individu, s’il est trop original, il éprouve de grandes difficultés à d’adapter à la vie de la société. Evalue les ressources est essentiel pour les interventions thérapeutiques.